Pour ce dernier atelier documentaire, la destination fut le Burkina Faso, le pays des hommes intègres. L'objectif a été de réaliser un reportage, dans le cadre d'un voyage solidaire, avec les jeunes de la MJC de Gandrange.



Par ailleurs, nous avons visité, grâce à Monica Blanc-Gomez, l’institut de formation au cinéma « Imagine », créé par le réalisateur burkinabé Gaston Kabore. La visite nous a permis de nous entretenir avec les étudiants en cinéma qui se montrent très motivés. Ils en ont profité pour nous faire découvrir leurs premières réalisations. Cette expérience est très encourageante. Elle montre que de nombreuses actions positives sont entreprises en Afrique.
C’est avec le même émerveillement que l’on fit la connaissance d’Enzo et de son dispensaire. Cet Italien septuagénaire a quitté il y a plus de 20 ans son pays natal pour s’installer près de Koudougou. Il créa ainsi le Centre Socio Sanitaire Oasis qui permet à plus de 2000 nécessiteux de bénéficier d’un accès aux soins, à la formation et à la nourriture chaque semaine.
C’est dans un tout autre état d’esprit que Roch Bougouma nous fait découvrir Ouaga 2000 et ses magasins aux luxes similaires à ceux qui existent en Europe. Ouaga 2000, c’est l’air climatisé, des villas gigantesques, des hôtels avec piscines démesurées … Face à cet étalage, il est difficile d’accepter que des enfants puissent encore aujourd’hui boire l'eau insalubre du marigot. Le manque d’eau, de nourriture et le paludisme sont les principaux fléaux qui touchent la majorité de la population.

Le Burkina Faso est un des pays les plus pauvre au monde, on y vit en moyenne pas plus de 47 ans. Pourtant, le téléphone portable fonctionne partout même s'il n'y a pas d'eau courante, d'eau potable, ni d'électricité pour la plupart de la population. Il y a beaucoup de personnes qui roulent en scooter alors que l'essence est aussi chère que chez nous et que leur niveau de vie est de dix fois inférieur au notre. Il y a des contrastes que l'on ne s'explique pas.

Cet atelier vidéo a pu exister grâce à mon ami Amadou Kane et aux partenaires : « Passeurs d’images », MJC de Gandrange, JAS, Oxygène et la Municipalité de Gandrange. Qu’ils en soient remerciés.
Stéphane Bubel